Dommage corporel physique : Parler à un avocat

Suite à une agression ou un accident, toute personne peut subir des conséquences sur son intégrité physique et psychique. Et donc, il est de son droit de réclamer au responsable la réparation intégrale de son dommage. Toutefois, certains individus ont du mal à faire reconnaître leur statut de victimes. Pour faire valoir leurs droits, le recours aux conseils et à l’accompagnement d’un avocat spécialisé en droit de la santé est de mise.

Dommage corporel physique : quel est le rôle d’un avocat ?

Quand on subit un dommage corporel physique, il est plus judicieux de faire appel à un avocat spécialiste droit médical. Il intervient pour aider son client à constituer un dossier solide pour une procédure amiable. Son assistance assure une meilleure indemnisation durant les négociations avec les assureurs. Son expérience dans le domaine lui permet de savoir aisément si les propositions faites par l’assurance sont trop faibles ou peuvent être acceptées. L’interlocuteur est missionné pour obtenir la réparation du préjudice subi par la victime d’un accident médical. L’avocat dispose de même des compétences requises pour résoudre un contentieux.

On le désignera si aucun accord n’a été conclu entre l’assureur et le responsable. Il maîtrise, en effet, le vocabulaire médical et juridique spécifique à cette matière. Il connaît également les règles de droit applicables. Ce professionnel est polyvalent dans son métier. De ce fait, il est à même de représenter sa clientèle devant les différentes juridictions compétentes et devant la cour d’appel. Il se charge aussi de définir le type de préjudice subi par la victime, puis il l’évaluera. Il travaille avec un réseau de médecins-conseils indépendants faisant valoir les arguments scientifiques et médicaux.

 

Qu’en est-il des honoraires de ce type de prestataire ?

 

Il s’agit avant tout d’une question sensible, et souvent une source d’inquiétude tout à fait compréhensible. Généralement, les honoraires de l’avocat en droit médical sont libres. Toutefois, ils doivent être mesurés et adaptés à la situation de chaque victime. Ils doivent aussi être proportionnels au volume des tâches à lui confier. Lors d’un premier échange par téléphone ou par email, le prestataire proposera une évaluation gratuite. Une fois qu’un rendez-vous est fixé, il facturera, soit 126 euros, soit 150 euros. Tout dépendra de la ville, mais cela ne change pas, quelle que soit la durée de l’entretien. Si une procédure amiable avec l’adversaire est engagée, le prestataire choisi déduira le montant de la première consultation du montant total de ses tarifs.

Quoi qu’il en soit, le prix sera abordé dès le premier rendez-vous. L’interlocuteur devra établir une convention d’honoraires détaillée et adaptée à la situation de son client. Ce genre de convention est généralement forfaitaire. L’acte sera signé par le client, et le conseil donne lieu à une période de 14 jours pendant laquelle l’intéressé pourra rétracter. Concernant les tarifs horaires, ils sont de 150 euros HT ou 180 euros TTC de l’heure. À noter que le client ne risque en aucun cas de perdre de l’argent dans son affaire. Le cabinet s’engage avant tout à établir la pertinence d’une action judiciaire ou amiable. S’il constate que les chances de réussite sont faibles, aucune démarche ne sera menée.

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