La place de l’iridologie dans la médecine moderne
L’iridologie se résume par les mots analyse de la partie colorée de l’iris. La pratique fait irruption dans les années 1800. Ignaz von Pecezly, médecin homéopathe hongrois en est l’auteur. L’approche moins invasive suscite pourtant la controverse dans le milieu médical. Voici un petit tour d’horizon pour bien comprendre le concept.
En quoi consiste l’iridologie ?
L’iridologie consiste en une technique utilisée dans la médecine non conventionnelle. Utilisée par les naturopathes et les homéopathes, la pratique a pour principe d’étudier une partie de l’œil à des fins de diagnostic. Plus précisément, le praticien inspecte l’iris afin d’évaluer la santé globale du patient. Le naturopathe ausculte cette zone afin d’apprécier la vitalité de l’individu, ses atouts, ses forces et ses faiblesses. Il fait usage de l’iridoscope pour l’examen de l’iris. L’iridologie permet de révéler les prédispositions du patient à certaines maladies. L’iris dévoile les causes et les manifestations de la pathologie et évidemment les aptitudes de guérison. Cette faculté d’appréhension distingue la discipline des autres méthodes de diagnostic.
L’observation de l’iris
Outre l’irodoscope, d’autres outils facilitent l’observation. Il s’agit de :
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La loupe éclairante ;
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L’appareil photo équipé d’un objectif et d’un éclairage spécifique ;
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L’objectif macro pour smartphone.
L’iridoscope s’apparente à un microscope. Il offre une vision macroscopique et une vision stéréoscopique (ou une mise en relief) de l’iris. La loupe éclairante propose une vue sommaire de la membrane. L’appareil photo est principalement utilisé pour la capture d’image destinée à l’analyse sur écran. Les photos sont conservées en vue d’une prochaine comparaison. L’objectif macro pour smartphone est l’instrument prisé des iridologues amateurs.
L’observation a cependant ses limites, car certains signes sont difficilement visibles. De plus, la membrane n’affiche pas forcément les antécédents médicaux (comme l’anesthésie et les opérations chirurgicales qui s’en suivent).
Le décryptage de l’œil, quel intérêt ?
L’iridologie représente un bilan permettant de cerner les besoins personnels de chacun. L’inspection dévoile entre autres les forces et les faiblesses physiologiques, l’état psychologique et les organes en difficultés de l’individu. À ces informations s’ajoutent les intoxications médicamenteuses ainsi que les facteurs héréditaires susceptibles d’impacter sur la santé. Par ailleurs, la science se montre toujours indifférente face à cette discipline. Elle estime que la qualité des clichés laisse à désirer et pointe du doigt les interprétations injustifiées des signes. Une étude de 2005 a d’ailleurs confirmé l’inefficacité de l’iridologie dans la détection et la prévention du cancer.
Comment se passe une séance ?
Une séance se passe sous les feux d’un éclairage annexe, d’une simple loupe ou avec des binoculaires sophistiquées. Le naturopathe fouille la surface de l’œil à la recherche de signes. En outre, la trame de l’iris et ses fibres musculaires déterminent l’énergie vitale. L’iris teinté en bleue annonce une tendance à l’acidose. Si la couleur est brune, c’est le symptôme d’un déséquilibre neurovégétatif et d’une tendance à l’anxiété. Un iris déstructuré traduit des carences en silicium et en minéraux. S’il vire au vert, c’est signe d’un trouble digestif. À noter que sa couleur originelle se modifie à toute heure. Ces changements attestent l’introduction de toxines dans l’organisme provenant des médicaments, des aliments, de l’air, des cosmétiques utilisés, des métaux lourds…