La sclérose en plaque ou SEP est une maladie inflammatoire qui affecte le cerveau. Environ 100 000 personnes en France en souffrent. Elle atteint surtout les femmes et les jeunes adultes. La SEP résulte d’un dysfonctionnement du système immunitaire. Normalement, ce dernier défend l’organisme contre les infections. Mais chez les personnes touchées par la SEP, le système immunitaire considère certaines parties de l’organisme comme des corps étrangers et s’attaque à ceux-ci. Voici les réponses aux questions que vous vous posez sur cette affection.

Qu’est-ce qui cause la sclérose en plaques ?

L’origine exacte de la sclérose en plaques reste encore inconnue. Il semble toutefois qu’un certain nombre de facteurs participent à son déclenchement. Ainsi, selon les chercheurs, la maladie survient suite à une juxtaposition de plusieurs facteurs dont l’hérédité, les infections, le mode de vie, l’environnement, l’alimentation, le tabac, etc. Bref, c’est une affection complexe qui survient d’une façon encore inexpliquée. À noter aussi que la sclérose en plaques n’est pas une maladie contagieuse. Elle ne se transmet donc pas au contact d’une personne atteinte.

Quels sont ses symptômes ?

Les symptômes de la SEP surviennent suite à la destruction des neurones et de la myéline. La personne atteinte peut ressentir des engourdissements, des pertes de sensation, des picotements et des décharges électriques. Des troubles de la motricité peuvent également apparaître : perte d’équilibre, réflexes perturbés, fatigabilité anormale à la marche, etc. La personne touchée par la SEP peut aussi avoir des troubles de la vision, des troubles neurologiques (maladresse des gestes, problème d’élocution, mais aussi des troubles génito-urinaires (difficulté à uriner, incontinence, etc.).

Quelles sont les conséquences de la maladie ?

Les conséquences de la SEP peuvent varier d’une personne à une autre. Il est d’ailleurs difficile de prédire l’évolution de la maladie. Les formes sévères peuvent altérer de façon considérable la qualité de vie du patient. En cas de troubles de motricité sévères par exemple, le malade devra avoir recours au fauteuil roulant. Un fauteuil roulant lui permet de jouir d’une plus grande liberté de déplacement. Mais la maladie n’évolue toujours pas dans ce sens. Selon les chiffres, après 30 ans d’évolution de la SEP, 8 patients sur 10 n’ont pas besoin d’utiliser un fauteuil roulant. Les personnes atteintes de la maladie peuvent continuer à pratiquer du sport, c’est même conseillé. Votre médecin traitant peut prescrire l’activité sportive adaptée à votre état de santé.

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